Editeur: Eclipse Vis Comica
Date de sortie: Avril 2006
Auteur: Bruno Cathala & Ludovic Maublanc
Illustrateur: Rodolphe Lupano
Nombre de joueurs: 3 à 8
Durée: 10 à 20 minutes
Age: à partir de 12 ans
Ce soir, c’est la grande fête chez les « people », et tout ce beau monde a décidé de prendre un bain de minuit.
Chaque joueur, qui incarne une de ces célébrités éphémères, va devoir commencer par se déshabiller (pas de panique, c’est du virtuel !! ça consiste à disperser ses cartes « habits » faces visibles sur une table au centre de la pièce!). Puis chacun va aller prendre son bain de minuit (les joueurs prennent place debout face au mur tout autour de la pièce et l’un d’entre eux éteint la lumière).
Dès que l’un deux hurle le mot PAPARAZZI !!!!, tout le monde se rue dans l’obscurité pour se rhabiller au plus vite (récupérer SES cartes) afin d’éviter d’être la proie de photos croustillantes dans les tabloids.
En effet, sur chaque carte, on trouve une petite pastille phosphorescente permettant de savoir que la carte en question est, par exemple, une paire de chaussure… sauf que toutes les paires de chaussures ont la même icône, alors, gare aux méprises !
Lorsqu’un joueur pense avoir récupérer tout son attirail, il rallume la lumière, ce qui met fin à la manche. Les paparazzis photographient tout ce beau monde et chacun va recevoir des points de honte en fonction des des habits manquants, de ceux qui ne lui appartient pas, etc… (un prince habillé en femme dans un tabloid, c’est la honte, non ??)
Paparazzi est un jeu frénétique, permettant de partager bien des fous-rires entre amis pour bien terminer la soirée.
Avant la sortie du jeu, j’avais écrit quelques textes croustillants pour présenter les différents protagonistes. Ils n’ont pu être retenus dans la version publiée, faute de place dans le livret de règles. Je fou sels fais partager aujourd’hui…
(toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait un véritable coup de bol)
Charles: Il aurait pu être un Roi jeune et fringant. Mais pas de bol: il a hérité d’un royaume en viager et sa mère, à 115 ans, se porte comme un charme. Il a donc passé l’âge de la retraite et reste le Prince qu’on sort.. dans les grands occasions !! En attendant son heure, ce féru de littérature apprend la Dame aux Camélias..par coeur !
Bruce: A l’écran, il sauve le monde (et même l’univers!), n’hésitant pas à affronter avec pour seule arme un sèche-cheveux des hordes de méchants braiments super méchants (genre avec un fort accent germanique ou arabe). Mais dans la vraie vie, il a peur de tout, de l’araignée à la paramécie, en passant par le caniche nain et le lapin angora. La faut sans doute à une mère castratrice qui ne manque pas de l’appeler au moins cinq fois par jour (sinon, privé de dessert).
David: Il est né avec un pied en or. D’ailleurs tout ce qu’il a touché depuis s’est transformé en or. Elu ballon d’or à 17 ans après une coupe du monde remarquable, il est ensuite nommé soulier d’or l’année suivante. L’époque de la gloire et des dollars. Puis c’est le drame. Blessure sur blessure. Depuis, il a néanmoins obtenu d’autres trophées remarquables à chacune de ses tentatives de retour au plus haut niveau. Il a été ainsi successivement été élu « tendinite d’or », puis « entorse en or » et enfin « remplaçant en or » (par des camarades énervés que son salaire de remplaçant soit dis fois plus élevé que le leur).
Fifty T. Cube: (prononcer Fiv’titi Kioube) est passé directement de la scène underground des caves de banlieue au rang de star, le jour ou un critique de Télérama est tombé amoureux de la verve (oui.. verVe) de ses textes, n’hésitant pas à le comparer à une sorte de Rimbaud sub-urbain. Depuis, tous les médias y croient (et lui aussi). Et c’est vrai que nous lui devons ce refrain inoubliable:
Je suis rappeur
Et sans reproches
Je nique ta soeur
Même si elle est moche
Jennifer: récente gagnante de la Karaok’academy, cette jeune fille s’est vue propulsée au rang de chanteuse-star grâce au succès interplanétaire de son premier (et seul) titre: « la guerre c’est bien du malheur ». Du coup, elle a choit sa voie: elle sera chanteuse engagée !! (bon, pour l’instant elle est surtout engagée dans des supermarchés pour des journées tête de gondole).
Monica: Elle fait partie de la génération montante des jeunes actrices: la cétgorie des « filles de.. » . et c’est vrai que d’avoir un papa producteur et une maman actrice renommée, ça peut aider à débuter une carrière, surtout lorsque l’on a un QI à trois chiffres, dont deux après la virgule !! Comm toutes les actrices de sa génération, Monica a choisit de s’engager pour une cause humanitaire gravissime: « respectons la ménopause chez la femme bantoue ».
La Baronne: Née Josette Pichon dans la campagne picarde, sa vie bascule lorsque le Baron Herbert Von Von Von s’écrase dans un champ lors d’un stupide accident d’aéroplane. c’est le coup de foudre et le mariage la propulse au rang de Baronne.
Mais hélas elle passe presque immédiatement au rang de veuve richissime à cause d’un stupide accident de chasse !
Depuis, elle écume les soirées de la jetset parisienne où elle régale les convives de son surprenant accent prussien.
