Editeur: Ilopeli
Date de sortie: Février 2012
Auteurs: Arnaud Urbon & Bruno Cathala
Illustrateur: Bony
Nombre de joueurs: 2 à 5
Durée: 15 minutes environ
Age: à partir de 5 ans
Depuis un an maintenant, Ilopeli se fait remarquer sur le créneau du jeu pour enfant à la fois simple et malin. L’idée étant de proposer des jeux aux règles simples et donc adaptées aux enfants, tout en conservant un côté malin qui amène les parents, ou même parfois les gamers, à ne pas s’ennuyer en y jouant. Un credo auquel je souscris totalement, et du coup, de fil en aiguille, en discutant avec Arnaud Urbon, à la fois lui-même auteur et patron de Ilopeli, Grâce à Ilopeli, est née une première collaboration autour de Antartik.
Antartik, c’est un petit jeu de catégorie « Stop ou encore », mâtiné de bluff et prise de risque à coups de « même pas cap. ».
Les joueurs sont des pingoins et participent au fameux concours annuel de plongeon du haut de la banquise. Lors de leur tour, il doivent révéler une à une les cartes du dessus de la pioche. Chaque carte représente une figure artistique spéciale réalisée pendant le plongeon. Cesfigures sont numérotées de 1 à 10. Il y a un seul 1, deux 2, etc kjusqu’à dis 10.
Soit ils s’arrêtent à temps et du coup ils gagnent toutes les cartes ainsi retournées. Soit ils vont un peu trop loin et retournent une carte d’un numéro déjà révélé sur ce tour, et dans ce cas c’est le plat. Le plongeon est raté. Le juge roumain pique sa crise et le joueur ne gagne que la dernière carte.
ça c’est le côté « stop ou encore »…
Mais là dessus se greffe le « même pas cap », qui fait tout le sel du jeu, surtout si l’on est nombreux autour de la table:
Avant que le joueur ne décide si il continue son plongeon ou pas, chaque adversaire a le droit de miser une de ses cartes pour parier si le plongeur s’arrête ou fait un plat. Et comme ces paris rapportent de gros point sde victoire, c’est un vrai plaisir de voir nos chères têtes blondes se prendre au jeu, et miser une de leurs cartes, les yeux brillants de malice, en disant « même pas cap », afin de nous tenter d’aller juste trop loin…